L'an Dix du RGCQ provincial
Sous le signe de la force tranquille
Condoliaison
Les artisans de la première heure du RGCQ ont toujours eu le triomphe modeste. N'empêche, cet organisme n'aurait pas tenu le coup sans leurs multiples efforts.
Les nombreux bénévoles de cet organisme n'ont jamais compté les heures travaillées, et continuent de fournir le deuxième effort qui caractérise les grands bâtisseurs.
Un des pionniers du RGCQ, Raymond Ouimet, a joint les rangs de la maison en septembre 1999. D'abord membre du conseil d'administration, il en est ensuite devenu le président. « Nous n'étions pas nombreux au départ, mais petit à petit, à l'équipe se sont adjointes de nouvelles personnes », de dire Raymond Ouimet. Au bout d'un moment, les copropriétaires ont pu assister à des conférences données par le RGCQ. La formule a bien fonctionné et aura permis d'augmenter le nombre de membres. « Dix ans plus tard, nous sommes solidement enracinés», poursuit-il.
Un des faits d'arme du RGCQ remonte à 2001, lorsqu'en commission parlementaire, ses membres ont réussi à faire modifier l'article 1069 du Code civil du Québec. Essentiellement, cette disposition oblige, dorénavant, tout nouvel acquéreur à payer les charges communes en souffrance d'une unité, et ce, au moment d'en prendre possession. Un des intervenants dans ce dossier, Yves Joli-Cœur, avocat en droit de la copropriété, est l'un des fondateurs du RGCQ.
En 2007, Raymond Ouimet a également pu rencontrer l'ex-ministre de la Justice du Québec, Jacques Dupuis, pour lui faire part de la situation de la copropriété au Québec. « La rencontre fut intéressante, et nous nous en promettons d'autres du genre», assure-t-il. Il en aura sans doute l'occasion, car il reste encore beaucoup à faire en matière de saine gestion de copropriétés.
Une nouvelle directrice générale
Membre du conseil d'administration du RGCQ depuis 2000, auteure du code d'éthique des gestionnaires de copropriétés, Janine Huot a récemment accepté de devenir directrice générale de cet organisme. Son arrivée survient quelques mois après la création des chapitres de Québec et de l'Outaouais, qui s'ajoutent au chapitre de Montréal.
Elle-même gestionnaire de copropriétés, Janine Huot souhaite compléter la restructuration du RGCQ, en vue d'en étendre la portée à l'ensemble du Québec. De plus, elle favorisera la mise en place d'un encadrement professionnel de la gestion de copropriétés, incluant une formation accréditée qui conduira à l'obtention d'une certification désignée.
Maintenant bien en selle grâce à ses trois chapitres situés dans des régions québécoises stratégiques, le RGCQ poursuit son expansion. Il est sans conteste l'un des chefs de file en matière de copropriété au Québec.
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